De la maternelle à l’université, c’est tout notre système scolaire qui est livré à de nouvelles logiques marchandes qui détournent notre service public de ses missions. Depuis ces deux dernières années, l’actuel gouvernement multiplie les réformes, de manière hâtive et désordonnée, en prétextant améliorer la formation mais, en réalité, à de seules fins économiques !

Réforme des Établissement Publics Locaux d’Enseignement (EPLE) visant à attribuer plus de pouvoir au chef d’établissement, à préparer « l’autonomie des établissements » et à mettre au pas les personnels.
Réforme des lycées qui aboutira à la mise en concurrence des établissements, à la baisse de la qualité de formation, à des suppressions massive de postes, à la fin des missions d’orientation ...

Réforme du calendrier scolaire dans le 1er degré qui a permis de supprimer des postes RASED (aide aux élèves en difficulté).

Réforme de l’IUFM et mise en place du recrutement au niveau Master qui précarise les étudiants et ne permet pas une réelle formation des futurs enseignants.

Réforme des programmes dans le 1er degré et introduction des évaluations nationales en CE1 et CM2 qui entrainent la mise en concurrence des écoles

Réforme dans les Lycées Professionnels du bac pro en 3 ans qui supprime un quart de la formation

Réforme sur l’autonomie de l’enseignement supérieur et la recherche qui entraine une baisse des moyens et une sélection sociale...

Derrière toutes ces politiques destructrices, on trouve encore et toujours la Révision Générale des Politiques Publiques et son triple objectif : moins d’Etat, moins de services publics, et moins de personnels  : 100 000 emplois supprimés depuis 2007, dont 25 000 dans l’Education Nationale. A cela notre gouvernement libéral ajoute la volonté de retirer toute approche critique du contenu des enseignements, limitant ainsi la formation à de simple acquis de compétences.

CONTRUISONS UNE RISPOSTE À LA HAUTEUR DES ENJEUX

IL FAUT LES
ARRÊTER !