Une première victoire pour les AVS / EVS dans les Bouches du Rhône !

contact : collectif13.precaireseducation@laposte.net
mardi 11 septembre 2012
par  IB
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SUD éducation et les précaires dans l’Education Nationale

Depuis sa création, Sud Education Bouches du Rhône a toujours été auprès des personnes en contrats précaires de l’Education Nationale.

Refusant la précarisation des emplois dans l’Education comme dans tous les secteurs, nous réclamons, par ailleurs, la titularisation sur des postes définitifs de ces contrats précaires, en leur octroyant un réel accompagnement et une formation digne de ce nom.

Nous dénonçons le recours à des emplois sous-payés, sous-protégés, motivés par des logiques uniquement financières qui dénature l’esprit désintéressé propre à la mission de l’école.

L’Education Nationale ne peut moralement se comporter comme un employeur privé.

Dans les écoles primaires, de nombreuses personnes en contrats aidés ont été embauchées depuis quelques années : au service des élèves handicapés ou en tant qu’aide adminsitrative à la direction des écoles, mais aussi dans les services administratifs des inspections.

Sud Education Bouches du Rhône a aidé et assisté des personnes individuellement, mais nous pensons que l’action collective doit permettre de poser publiquement le débat sur la précarité.

Bref historique du collectif 13

Face au mépris et à l’amateurisme de l’Education Nationale en la matière, un collectif de précaires des Bouches-du-Rhône s’est monté, regroupant aujourd’hui plus d’une centaine de personnes ayant été ou étant en contrats aidés dans le premier degré.

Une grande majorité des membres du collectif a décidé de déposer un recours auprès du Conseil des Prud’hommes de Marseille ou d’Aix-en-Provence.

Nous soutenons et soutiendrons de toutes nos forces cette action.
Il s’agit aussi pour nous de démontrer que ces emplois répondent à des besoins réels des écoles. Ils doivent conduire à la création de postes pérennes et à une formation adéquate.

Une bonne nouvelle pour cette rentrée !

Lundi 10 septembre 2012, le Conseil des Prud’hommes de Marseille a rejeté la demande de sursis à statuer et a condamné les lycées Jean Perrin et Saint Exupéry à payer diverses sommes pour les 12 plaignantes, qui pourraient recevoir chacune jusqu’à 10000 euros, pour :
- Violation de l’obligation de formation ;
- Indemnité de requalification du Contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée ;
- Indemnité de préavis ;
- Indemnité de congés payés sur préavis ;
- Indemnité légale de licenciement ;
- Dommages et intérêts ;
- Article 700 du CPC (frais de justice) .

Prochain rendez-vous

Le lundi 17 septembre 2012, ce sera au tour du Conseil des Prud’hommes d’Aix de se prononcer.

En toute logique le jugement devrait être de la même teneur. Ceci dans la droite ligne d’autres condamnations de l’état, pour les mêmes motifs qui se tiennent à travers la France.