Ce jeudi 22 mars, 50 000 manifestant.es ont battu le goudron à Marseille dans une ambiance combative. Ce chiffre fait écho aux mobilisations réussies dans de nombreuses villes du pays. Au delà des chiffres, les taux de grévistes ont été particulièrement élevés dans la fonction publique et notamment dans l’Éducation nationale contrairement à ce qu’annonce le ministère.

Les revendications des salarié.es, fonctionnaires, retraité.es, précaires et travailleur.ses pauvres sont multiples et convergent : dégradation des conditions de travail et de vie, attaques sur les salaires et les pensions, précarisation accrue. Dans l’Éducation nationale plus spécifiquement, celles-ci portent notamment sur l’abandon de la réforme du Bac et du lycée, le renoncement à la sélection à l’université, l’arrêt du recours au recrutement de contractuel.les, la mise en place d’une
véritable politique de lutte contre la précarité et l’ouverture de postes aux concours.

Pour SUD éducation 13, comme pour bien d’autres organisations, la mobilisation ne fait que commencer. A l’image des travailleurs.ses du rail, il faudra bien plus qu’une journée de grève et de manifestation pour arriver à faire plier ce gouvernement. Afin de construire la mobilisation la plus large et unitaire possible, il nous paraît indispensable que les collègues se réunissent en Assemblée Générale pour poursuivre la lutte et établir un véritable rapport de force.

Cela ne fait que commencer !