Grève du 13 janvier : Communiqué de presse

Aujourd’hui, 500 000 personnels de l’éducation contaminé-es par le virus Blanquer !
jeudi 13 janvier 2022
par  EB
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Aujourd’hui, jeudi 13 janvier 2022, une mobilisation unitaire sans précédent des enseignant-es, personnels administratifs, personnels de direction, parents d’élèves, personnels territoriaux, AED, AESH… s’est tenue sur tout le territoire. Dans les Bouches du Rhône, la manifestation marseillaise a rassemblé 5000 personnes, bien décidées à se faire enfin entendre d’un gouvernement sourd aux revendications des acteurs-trices de terrain.

La mobilisation record de ce jour est aussi le résultat d’une souffrance au travail qui devient intenable dans nos établissements scolaires, à laquelle s’ajoute le mépris d’un ministre qui ne mesure pas les conséquences de sa politique.
Les enseignant-es sont épuisé-es par les changements incessants de protocoles (annoncés par voie de presse). On constate tous les jours sur le terrain qu’ils sont inapplicables, mettent en difficultés les familles et empêchent d’enseigner faute de moyens.

L’intersyndicale départementale a été reçue en préfecture. Peu de réponses ont été apportées. L’administration se complait dans le recrutement insuffisant de personnels non formé-es en contrats précaires ou des retraité-es.
Alors que nous demandons depuis des années des recrutements de personnels titulaires à hauteur des besoins, et malgré la crise, en deux ans, le ministère a rendu 500 millions d’Euros à Bercy, tandis qu’ont été distribués 6 milliards d’Euros aux entreprises privées.

Matériellement, rien n’a été mis en place dans les établissements scolaires : par exemple, nous apprenons aujourd’hui que 350 capteurs de CO2 ont été livrés pour les 470 écoles de Marseille, avec la nouvelle promesse d’une commande supplémentaire…
L’Etat assume donc de mettre en danger les usager-ères de l’Ecole, leurs familles ainsi que les personnels enseignant-es et non enseignant-es.

Pour SUD éducation 13, la mobilisation doit s’intensifier dans les prochains jours pour obtenir un véritable plan d’urgence pour l’éducation et la démission d’un ministre détesté par la profession.

Marseille, le 13 janvier 2022

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